Emily Wardill

BIOGRAPHIE
*1977, Rugby, UK. Vit et travaille à Lisbonne, PT

Dans son travail, Emily Wardill s’approprie différents modèles pour exprimer des idées et la façon dont les scénarios fixés deviennent représentatifs. Elle explore l’opacité de la communication afin de déconstruire la façon dont les matériaux ou leurs caractéristiques sont utilisées pour élucider les choses.

I GAVE MY LOVE TO A CHERRY THAT HAD NO STONE, 2016
Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Emily Wardill présentera le film I gave my love a cherry that had no stone. Inspirée par la représentation déroutante d’objets, semblant osciller entre différents états, proposée par Dorothea Tanning dans sa toile Some Roses and their Phantoms (1952), Wardill réalise un film qui échappe à toute définition. L’auditorium Gulbenkian à Lisbonne, son architecture, ses couleurs et son intemporalité sont les protagonistes des errances nocturnes d’un homme, suivi par une présence non-humaine. Par le soin et le traitement particulier que Wardill apporte à l’image numérique, elle crée une œuvre ambigüe, jouant sur les spectres du passé et leurs effets sur le présent, ainsi que sur les reliques de matières appelant à être touchées.

[CENTRE D’ART CONTEMPORAIN]